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Présentation

  • : jardin du sens
  • : fruit des expériences d'une passionnée du Nord de la France avec conseils adaptés, erreurs à éviter,portraits de plantes, idées d'aménagements,conseils pour petit jardin. Une invitation entre pragmatisme et poésie pour concevoir avec vous un petit coin de paradis, un refuge pour l'expression de soi.
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Profil

  • Albine Zola
  • Art-thérapeute, spécialisée dans deux domaines: les arts plastiques (expression, peinture abstraite) et l'approche hortithérapeutique. Diplômée de la faculté de médecine libre de Lille, diplômée de psychologie.

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"Le bonheur est un seul bouquet: confus léger fondant sucré." Paul Eluard

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L'Hibiscus Syriacus

 

            Un arbuste sans histoire, plutôt facile à cultiver, et bien tentant avec ses jolies fleurs d'allure exotique, surtout la belle variété « oiseau bleu » ou « blue bird »(les cultivars à fleurs doubles sont un tantinet  affreux) ;je me souviens en avoir vu un exemplaire de trois mètres de haut dans l'entrée d'un magasin sur l'île des Embiez dans le Var...alors j'en ai voulu « un comme ça ». Mais il présente des inconvénients majeurs selon moi dans mon petit jardin d'ici. D'abord il sort ses feuilles très tard en saison. Dans les  catalogues de mon enfance, on conseillait  de le mélanger à d'autres arbustes printaniers pour prendre le relais (  vous savez la haie magique qui a toujours un arbuste en fleurs quelle que soit la saison...), en réalité, le forsythia en fleurs poserait à coté d'un ...squelette  pas encore en bourgeons ! Pas très judicieux à mon goût. Ou alors il se retrouve tout seul et tout nu au milieu d'arbustes  tout verts avec leur parure de printemps.

            Ensuite il fleurit tard : au moment où le jardin commence à se déplumer un peu et à rôtir, lui commence sa floraison ; bref, il se retrouve encore une fois tout seul...Si l'été est pluvieux, comme cela arrive souvent chez nous, vous ne profiterez pas beaucoup de ses jolies corolles, assez fugaces d'ailleurs, elles ne supportent pas l'humidité... C'est trop pour moi.

            Finalement, il est bien tout seul, et c'est peut-être là son secret.

            Au siècle dernier, on l'utilisait intelligemment  avec... des annuelles. Trônant au milieu des massifs où on le cultivait sur tige, il était parfaitement à sa place avec des plantes colorées et exotiques qui fleurissent en même temps que lui. Un brin guindé et artificiel mais cohérent.  Autre possibilité au jardin cette fois, l'associer avec des buddleias trapus  de la variété Nanhoensis (nanho blue) ou le très beau Lochinch, plus haut, dont la nuance est identique à  « blue bird ». L'on taillera tout ce beau monde en même temps au printemps, ainsi  pas d'erreur d'association, et notre retardataire pourra lambiner à faire ses feuilles pendant que le buddleia reconstitue sa ramure. Pour tenir tête aux deux compères dans un grand massif, des gros rosiers arbustes à grandes fleurs (blanches svp et simples de préférence), comme l'exceptionnel  « Sally Holmes » et ses 6 mois de floraison non stop en gros bouquets semi hémisphériques (il ressemble à un hortensia !) Pourquoi à fleurs simples ? Pour faire pendant au  côté très sophistiqué de notre hibiscus. Ce rosier  atteint son apogée en même temps que lui et si de grosses pluies arrivent le rosier sera toujours en fleurs lui, et ce jusqu'à l'automne...des lavandes de la variété Hidcote, bleue foncée en bordure...quelques lys blancs...Là bien sûr ça change tout...Vision idyllique pour un été bleu et blanc...mais je n'ai plus la place pour monter le spectacle.

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