Les oh! et les ah! sur les stands qui les proposent me font dire que cette plante reste une des stars du jardin. Les nouvelles variétés à fleurs archi doubles attirent tous les regards...Mais que de caprices et de mauvaises surprises!
La splendide "Mme Lecoultre" à grandes fleurs blanches a été une de mes premières pensionnaires...elle a boudé deux années entières. Officiellement "morte" je m'apprêtais donc à l'arracher quand j'ai vu une tige vigoureuse filer vers le ciel au printemps...L'espoir revint donc..Mais en pleine course tout fut cisaillé en une nuit par de sauvages bestioles...Des limaces à cette altitude?? les bourgeons prometteurs pendaient lamentablement au bout de leur (unique) tige . Et ça fait des années que le scénario se répète: seras-tu là au printemps?Porteras-tu des fleurs?...et la pluie bien sûr: une ondée un peu trop forte achèvera de dépouiller la belle de ses immenses soucoupes tant convoitées: dommage elle n'aime pas l'eau? énervant quand j'en vois de splendides exemplaires de toutes les couleurs dans des jardins peu entretenus sur d'horribles grillages...ou à la station service , oubliée sur un perchoir improbable.
Après d'immombrables échecs, et autres "le secret des clématites en 3 volumes", je me suis rabattue sur les variétés à fleurs moyennes à petites...Et là, que du
bonheur! (voir albums photos)
A signaler sans rentrer dans des considérations trop techniques: certaines variétés sont plus sensibles que d'autres à cette maladie qui les décime: le
flétrissement des clématites...leur patrimoine génétique serait en cause (fille ou cousine de telle variété abonnée aux maladies) mais aussi le fait que ces hybrides très "trafiqués"
soient plus fragiles que les variétés à fleurs plus petites moins spectaculaires mais plus fiables et prolifiques.